Cette année, au Elevate Festival, on a tenu une conversation féconde sur un sujet souvent mis en veilleuse : la violence financière. La séance était commanditée par Interac et mettait en vedette Rhiannon Rosalind, fondatrice de Conscious Economics, et Anuradha Dugal, directrice générale d’Hébergement Femmes Canada. Ensemble, elles ont exploré la façon dont les survivantes et survivants peuvent retrouver leur autonomie financière et le rôle important de la technologie.
Rhiannon a ouvert la discussion en présentant le concept de la « nouvelle économie », une économie ancrée dans la conscience émotionnelle et les valeurs personnelles. Pour s’attaquer à des problèmes systémiques comme la violence financière, les décideurs et les institutions financières doivent faire une introspection réfléchie et poser les bonnes questions. « La nouvelle économie, c’est vous », a-t-elle dit, exhortant l’auditoire à réfléchir à la façon dont sa relation avec l’argent reflète une dynamique sociétale plus profonde.
Anuradha a donné un aperçu de l’ampleur de la violence financière au Canada. Avec plus de 620 refuges au pays, Hébergement Femmes Canada travaille sans relâche pour veiller à ce que les survivantes sachent où se tourner pour obtenir de l’aide. Pendant la pandémie, de nombreuses femmes ne savaient pas si les refuges étaient ouverts, ce qui a mené à ce qu’Anuradha a décrit comme une « pandémie connexe ». La violence financière peut prendre de nombreuses formes, y compris un accès non autorisé aux fonds, des décisions financières forcées, de la fraude au crédit, et plus encore. Les personnes coupables de ces actes peuvent aussi utiliser à mauvais escient des canaux financiers pour harceler ou menacer d’autres personnes.
En s’appuyant sur les renseignements d’organismes comme Hébergement Femmes Canada et le Centre canadien pour l’autonomisation des femmes, Interac a mis en œuvre une fonctionnalité de désinscription aux notifications. L’objectif de cette fonctionnalité est d’offrir une solution aux personnes ayant reçu par courriel des notifications de Virement InteracMD utilisées à mauvais escient et contenant des messages de harcèlement en ligne. Élaborée en collaboration avec les institutions financières canadiennes, cette fonctionnalité permet aux destinataires de refuser de voir le contenu généré par les expéditeurs dans les notifications de Virement Interac sans les empêcher de recevoir l’argent.
Pour Rhiannon, il s’agit d’un excellent exemple de la « nouvelle économie » en action, où le secteur privé et les organismes communautaires se réunissent pour créer des solutions adaptées et personnalisées. Cela témoigne également d’une conscience émotionnelle croissante en ce qui a trait à l’argent, encourageant les gens à reconnaître des émotions comme l’anxiété et la honte qui accompagnent souvent la violence financière.
Pendant la séance, Rhiannon a rappelé à l’auditoire que « la violence financière n’est jamais la faute des survivantes et survivants ». Ses paroles ont souligné l’importance de ne pas blâmer les victimes et de mettre plutôt l’accent sur le soutien et la sensibilisation.
La séance s’est terminée par un appel à l’action : soutenir les survivantes et survivants en ayant des conversations sans jugement et en s’engageant à leur apporter un soutien à long terme. Comme 67 % de la population canadienne connaît une personne qui a été victime de violence familiale, il est urgent de sensibiliser la population et d’agir.
Pour en savoir plus sur la fonctionnalité de désinscription aux notifications de Virement Interac et sur la façon dont elle peut aider à protéger les victimes de violence financière, cliquez ici.